S’assurer en étant TNS : le guide complet des indemnités journalières

par | 1 septembre 2025 | Prévoyance

S’assurer en étant TNS : le guide complet des indemnités journalières (Crédits-Assur – Perpignan & France)

« Comment s’assurer en étant TNS pour préserver ses revenus en cas d’arrêt de travail, d’accident ou de maladie ? »

 

Quand on est travailleur non salarié (artisan, commerçant, profession libérale, dirigeant de TPE, micro‑entrepreneur), le premier capital à protéger reste le revenu d’activité. Or, un arrêt de travail fragilise très vite la trésorerie. Par conséquent, même si les indemnités journalières (IJ) des régimes obligatoires existent, elles demeurent plafonnées et souvent insuffisantes face aux charges fixes du foyer.

Pour y remédier, la solution consiste à s’assurer en étant TNS avec une prévoyance lisible et bien dimensionnée. À Perpignan comme partout en France, notre cabinet ajuste vos IJ complémentaires en tenant compte du métier, de la saisonnalité et des charges. En outre, nous négocions les clauses sensibles, comparons plusieurs compagnies et assurons un suivi régulier pour que le contrat reste pertinent.

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S’assurer en étant TNS — pourquoi souscrire des indemnités journalières ?

Pourquoi s’assurer en étant TNS est devenu incontournable

Le « filet obligatoire » ne suffit pas : un exemple chiffré parlant

En théorie, les IJ publiques jouent le rôle de socle. En pratique, elles démarrent après une carence et restent plafonnées. Ainsi, elles ne couvrent ni les charges professionnelles ni le saut de revenu que subit le foyer lorsque l’activité s’arrête.

Exemple illustratif (ordres de grandeur). Imaginons un artisan déclarant 36 000 € par an, soit 3 000 €/mois. Ses charges fixes (loyer pro, assurances, véhicule, électricité, logiciels) pèsent 1 200 à 1 500 €/mois. Supposons un arrêt de 30 jours : le régime obligatoire verse entre 30 et 55 € par jour selon la caisse et l’assiette. Après carence, 25 jours indemnisés représentent 750 à 1 375 €, alors que les charges fixes ne baissent pas. Autrement dit, le « trou » de trésorerie reste marqué ; une prévoyance TNS comble l’écart et stabilise le budget pendant la convalescence.

Pour traiter le budget global du foyer, vous pouvez aussi explorer notre page Regroupement de crédits, particulièrement utile lorsque les mensualités pèsent trop lourd.

Trésorerie sensible, activité stoppée, charges qui tombent

Dès que l’activité s’interrompt, les encaissements fléchissent tandis que les charges continuent de tomber. C’est précisément là qu’une IJ complémentaire bien calibrée protège le pouvoir d’achat. De surcroît, un paramétrage fin des franchises limite la prime sans sacrifier l’essentiel.

Un marché encore dominé par des « packs » bancaires génériques

Certes, les « packs » rassurent. Toutefois, leurs franchises et leurs définitions collent parfois mal au métier, à la saisonnalité ou au niveau de charges. Chez Crédits‑Assur, l’approche diffère : nous benchmarkons plusieurs compagnies, puis nous personnalisons les critères clés. Ainsi, la protection devient réellement utile, plutôt qu’un package standard.

Par ailleurs, si un financement professionnel est en réflexion, découvrez notre page Prêt professionnel pour coordonner trésorerie et protection du dirigeant.

S’assurer en étant TNS — définitions et enjeux des indemnités journalières

S’assurer en étant TNS : définitions et enjeux clés

Indemnités journalières : de quoi parle‑t‑on ?

Les indemnités journalières (IJ) versent une somme par jour d’arrêt médical. On distingue, d’une part, les IJ publiques (régime obligatoire), plafonnées et soumises à carence, et, d’autre part, les IJ complémentaires issues d’un contrat de prévoyance TNS. Grâce à ce second volet, le montant, la franchise et la durée se règlent sur mesure.

ITT, invalidité, décès : trois blocs indissociables

Un bon contrat regroupe trois piliers. D’abord l’ITT (incapacité temporaire), qui déclenche les IJ. Ensuite, l’invalidité, qui verse une rente en cas de séquelles durables. Enfin, le décès, qui protège le foyer par un capital et, le cas échéant, des options. Pris ensemble, ces blocs remplacent tout ou partie du revenu et assurent la continuité des charges.

Pourquoi le « sur‑mesure » change tout

Deux TNS au même revenu peuvent afficher des charges fixes très différentes. De même, leurs risques ne se ressemblent pas. Dès lors, le calibrage des franchises (7/15/30/60/90 jours), la définition d’ITT (forfaitaire ou indemnitaire), la prise en charge du mi‑temps thérapeutique et la logique d’invalidité (barème croisé ou professionnel) font la différence. Autrement dit, la méthode prime sur le « pack » générique.

Pour une vision globale de la protection liée aux prêts, consultez également Assurance emprunteur afin d’aligner prévoyance TNS et garanties du crédit.

S’assurer en étant TNS — caractéristiques des indemnités journalière

Caractéristiques et problématiques : ce qui fait la qualité d’un contrat

Montant journalier : couvrir le « vital » sans surpayer

Couvrir 100 % du revenu paraît rassurant. Cependant, la bonne approche consiste à prioriser : charges pro incompressibles, charges familiales essentielles, puis marge de confort. Un IJ de 60, 80 ou 100 € par jour peut suffire selon le modèle économique. À l’inverse, trop couvrir coûte ; sous‑couvrir expose. En pratique, le bon curseur se règle avec vous en tenant compte de la saisonnalité.

Pense‑bête utile : différenciez la franchise accident/hospitalisation (souvent 7 jours) et la franchise maladie (par exemple 15 ou 30 jours). Ce réglage réduit la prime tout en conservant une protection solide sur les arrêts lourds.

Franchises : l’impact décisif sur la cotisation

Plus la franchise est longue, plus la cotisation baisse. Néanmoins, si le métier est physique (soignant, artisan) ou fondé sur des rendez‑vous (libéral), une franchise trop longue crée de la tension de trésorerie. C’est pourquoi nous l’alignons sur la réalité de l’activité et sur la carence du régime obligatoire.

Et si le foyer supporte déjà un crédit immobilier, vérifiez l’alignement des franchises avec le Prêt immobilier : vous évitez ainsi les trous de couverture entre échéances et IJ.

ITT indemnitaire vs ITT forfaitaire : lequel choisir ?

En mode indemnitaire, l’assureur compense la perte réelle de revenus, jusqu’au plafond assuré, sur justificatifs (BNC, IJ publiques, etc.). En mode forfaitaire, il verse la somme prévue, sans débattre de la perte exacte. Résultat : une indemnisation rapide et prévisible.

Point clé pour les auto‑entrepreneurs et micro‑entreprises : durant les premières années, les déclarations sont parfois faibles ou irrégulières. Dans ces cas, l’ITT forfaitaire devient souvent plus protectrice, car elle n’indexe pas l’indemnisation sur un chiffre d’affaires encore modeste ou saisonnier. Cette logique vaut aussi après une création d’activité ou une reconversion.

Besoin d’éclairages synthétiques ? Notre  IJ TNS vous résume cette assurance. Pour l’adapter à votre profil, prenons RDV

Prise en charge du mi‑temps thérapeutique : reprendre sans rupture

Beaucoup de TNS reprennent progressivement. Or, sans clause dédiée, l’indemnisation s’arrête au moment de la reprise. Nous privilégions une prise en charge du mi‑temps (souvent 50 % de l’IJ) pendant 90 à 120 jours, parfois davantage. Ainsi, chacun respire, le planning se reconstitue et la trésorerie tient jusqu’au retour à plein régime.

Invalidité : 15 %, 33 % ou 66 % ? Et quel barème ?

La rente d’invalidité se déclenche lorsque la capacité de travail est durablement réduite. Trois seuils reviennent fréquemment. À 15 % : certains contrats versent déjà une rente partielle, selon un barème croisé ou professionnel. Les 33 % sont un seuil « intermédiaire » pertinent pour les métiers manuels ou à gestes techniques. À 66 % la couverture ne porte que sur une invalidité très lourde pour ouvrir une rente pleine.

Barème croisé : il combine un barème fonctionnel (atteinte médicale) et un barème professionnel (impact sur le métier). Barème professionnel : il apprécie l’invalidité principalement au regard de la profession exercée, ce qui protège mieux les métiers à gestes précis. En somme, un seuil à 15 % ou 33 % évalué avec un barème orienté « métier » déclenche plus tôt et colle à la réalité.

Pour approfondir la protection des frais fixes de l’entreprise lors d’un arrêt long, lisez Assurance frais généraux TNS.

Exclusions et limites : ce qu’il faut lire, ligne à ligne

Les contrats mentionnent souvent les affections dorsales et psychiatriques, certains sports à risque ou des pathologies antérieures. Certaines exclusions se rachètent ; d’autres non. Par prudence, nous listons celles qui vous concernent, négocions la rédaction et écartons ce qui pourrait ruiner une indemnisation future.

Fiscalité et « Madelin » : au cas par cas

Selon le statut et le produit, la cotisation de prévoyance TNS bénéficie parfois d’un traitement fiscal spécifique. Comme les règles et les plafonds évoluent, un point avec l’expert‑comptable s’impose afin d’éviter tout contre‑sens.

Banques vs assureurs spécialisés : et le rôle décisif du courtier

Les banques distribuent des packs standards. À l’inverse, les assureurs spécialisés proposent des définitions plus fines et des franchises modulaires. Surtout, notre cabinet agit en courtage : nous travaillons avec plusieurs compagnies, mettons en concurrence les offres et faisons évoluer le contrat au fil des années. Si, dans trois ans, une autre compagnie devient plus avantageuse sur vos critères, le basculement est organisé. Autrement dit, la couverture vit avec l’activité.

Et si un parc auto ou un véhicule pro entre en jeu, pensez à Souscrire une assurance auto cohérente avec les risques.

 

S’assurer en étant TNS — caractéristiques des indemnités journalières

Exemples concrets, racontés simplement

 

Perpignan, un chocolatier qui refuse de rater la saison de Pâques

Jean tient une boutique à deux pas du centre‑ville. À quelques semaines de Pâques, une lombalgie aiguë l’immobilise. L’ancien contrat bancaire prévoyait 30 jours de franchise maladie et aucune prise en charge du mi‑temps. Après audit, nous avons revu la copie : franchise ramenée à 15 jours, ITT forfaitaire à 75 €, et mi‑temps indemnisé à 50 % pendant trois mois. Au final, la boutique a rouvert progressivement, les deux salariés sont restés, et la saison a été sauvée.

Si le commerce connaît de forts pics, un contrat IJ modulé évite les trous d’air. Pour optimiser en parallèle les mensualités, consultez Regroupement de crédits.

Aix‑en‑Provence, une kiné qui choisit la simplicité d’un forfait

Nadia est kinésithérapeute libérale. Ses revenus varient d’un trimestre à l’autre et les justificatifs arrivent avec décalage. Pour éviter les débats comptables, elle a préféré une ITT forfaitaire à 90 €, accompagnée d’une franchise de 7 jours en hospitalisation et 15 jours en maladie, plus une invalidité professionnelle déclenchée dès 33 % et un mi‑temps pris en charge. Lors d’une petite chirurgie, le contrat a joué sans paperasse lourde : l’indemnisation a été lisible et rapide.

 

Vous démarrez un cabinet ou relancez une activité ? Une ITT forfaitaire évite d’indexer l’indemnisation sur des recettes encore irrégulières. Pour compléter, voyez Assurance santé.

 

Argelès‑sur‑Mer, une infirmière qui reprend à son rythme

Claire débute à 5 h 30 et enchaîne les tournées. Une tendinopathie impose un arrêt. L’ancien contrat couvrait peu et tard. Nous avons basculé sur 80 € par jour, avec 7 jours de franchise en accident/hospitalisation et 15 jours en maladie, plus un mi‑temps couvert. Grâce à ce réglage, la reprise s’est faite sans casse et la patientèle a été préservée.

 

Dans les métiers à tournées, le mi‑temps thérapeutique change la donne. Pour coordonner les couvertures avec un prêt en cours, consultez Assurance emprunteur.

 

 

Vous souhaitez également vous couvrir pour vous protéger ainsi que vos proches en cas d’arrêt ? Prenez RDV pour que l’on puisse étudier les solutions de prévoyance adaptées à vos besoins ! 

Notre façon de faire : une démarche vivante, pas un « pack » figé

Tout commence par une écoute précise. Vous décrivez vos journées, vos pics d’activité, vos charges fixes et vos engagements personnels. En parallèle, un point est fait sur vos droits publics (délais et plafonds), vos contrats ouverts, vos arrêts antérieurs et vos projets à douze mois. À partir de là, trois scénarios prennent forme : confort, équilibré, budget. Chacun prévoit un montant journalier, des franchises différenciées selon la cause, la prise en charge du mi‑temps et un seuil d’invalidité (15 %, 33 % ou 66 %) selon le barème le plus protecteur.

Ensuite, la concurrence joue à plein. Plusieurs compagnies sont interrogées. Les définitions sensibles sont discutées (ITT forfaitaire lorsqu’il le faut, invalidité professionnelle, barème croisé) et la rédaction des exclusions se verrouille. Une fois l’offre choisie, le dossier est monté proprement : identité, avis d’impôt, attestations d’activité, RIB et pièces complémentaires. La souscription s’effectue à Perpignan ou à distance. Surtout, le suivi ne s’arrête pas à la signature : au moindre changement (embauche, nouveau local, naissance, investissement), le contrat est réajusté.

Et si un projet immobilier se profile, la page Prêt immobilier éclaire les options de financement complémentaires.

Cas particuliers & exclusions : prenons le temps de bien cadrer

 

Antécédents médicaux : transparence et stratégie

Une hernie discale ancienne, un épisode anxieux, un diabète stabilisé… Ces sujets sont sensibles, pas insurmontables. Mieux vaut déclarer honnêtement et joindre un mémo médical simple. Ensuite, un rachat d’exclusion ou une surprime limitée s’envisage plutôt qu’un refus global. L’objectif, in fine, consiste à obtenir une indemnisation réelle le jour J.

Pour les remboursements quotidiens, pensez aussi à Assurance santé.

Sports et loisirs à risque : assumer, négocier, couvrir

 

Moto piste, plongée, alpinisme… Plusieurs loisirs sont exclus par défaut. Parfois, un rachat est possible ; parfois, non. Nous priorisons le risque principal et documentons la prévention, afin de sécuriser l’indemnisation sur l’essentiel.

 

Multi‑activités et fonctions mixtes : clarifier la profession assurée

 

Beaucoup de TNS cumulent production, gestion, enseignement ou consulting. L’assureur doit savoir quelle fonction est exercée principalement. Sans cette précision, l’indemnisation vacille. Par sécurité, la profession assurée est calée sur la réalité du quotidien.

Maternité/paternité et hospitalisation : éviter la fausse économie

 

Un contrat dépourvu de ces volets coûte un peu moins cher, mais protège mal. Un socle d’hospitalisation dès J1 et une prise en charge adaptée de la maternité/paternité s’avèrent souvent judicieux lorsque l’on est seul(e) à produire. À la clé : une lisibilité précieuse.

 

 

Affections dorsales et troubles psy : les clauses à surveiller

 

Ces terrains concentrent une part des exclusions. D’où l’importance de lire finement les définitions, de proposer des rachats quand ils existent, et de documenter la prévention (ergonomie au cabinet, alternance des postures, aménagement des plannings). Ainsi, l’indemnisation devient recevable si l’arrêt est médicalement justifié.

Pour protéger l’activité elle‑même, consultez Assurance frais généraux TNS, un complément naturel des IJ.

 

S’assurer en étant TNS — coût des indemnités journalières et paramètres

 

Combien ça coûte ? Et comment payer juste

 

Le prix dépend de l’âge, de la profession, du montant journalier, des franchises, du mi‑temps, du seuil d’invalidité et des exclusions rachetées. On reste sur des budgets accessibles si l’on différencie intelligemment les franchises. À titre indicatif, viser 80 €/jour avec 7 jours d’hospitalisation et 15 jours de maladie, invalidité 33 % et mi‑temps couvert, demeure souvent raisonnable au regard du risque protégé. Cela dit, chaque dossier reste unique ; l’objectif est de payer pour ce qui sert vraiment.

 

Trois leviers d’économie reviennent presque toujours : d’abord, des franchises différenciées selon la cause (accident/hospitalisation vs maladie) ; ensuite, l’ITT forfaitaire lorsque les revenus sont irréguliers ou déclarés bas (auto‑entreprise, création) ; enfin, une révision périodique. Au bout de deux à trois ans, les compagnies sont re‑comparées et un basculement est opéré si un contrat devient mieux disant.

 

Besoin d’une vision budgétaire globale ? Regroupement de crédits peut dégager du souffle mensuel sans sacrifier la protection du foyer.

S’assurer en étant TNS — conclusion et conseils sur les indemnités journalières

 

Conclusion : les IJ pour protéger les TNS… une équipe dédiée chez Crédits‑Assur

 

En résumé, s’assurer en tant que TNS ne consiste pas à « cocher une case ». Il s’agit de traduire un métier en garanties utiles : un montant journalier qui couvre le vital, des franchises alignées sur la carence publique et la trésorerie, une ITT forfaitaire si les revenus sont irréguliers, un mi‑temps thérapeutique pour reprendre sans casse, et une invalidité qui déclenche tôt (15 %/33 %) avec un barème orienté profession.

 

Surtout, un contrat doit évoluer. Parce que l’activité bouge, des ré‑ajustements et des renégociations s’imposent. Au cabinet Crédits‑Assur, Karima – notre collaboratrice dédiée aux IJ et aux mutuelles – suit les dossiers dans la durée : elle écoute, met à jour, débloque les points techniques et veille à la cohérence de la protection.

 

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Références utiles

Service‑Public : informations générales et démarches (arrêt de travail, IJ, indépendants) – service-public.fr

Ameli (Assurance Maladie) : arrêts de travail et indemnités journalières – ameli.fr

URSSAF / Sécurité sociale des indépendants : droits et cotisations TNS – urssaf.fr

Caisses des professions libérales (ex. CNAVPL/CIPAV/CARMF) – cnavpl.fr

 

FAQ choisir et ajuster ses indemnités journalières TNS avec Crédits-Assur Perpignan (66), accompagnement France entière